Chaque année est synonyme de résolutions, et 2020 n’échappe pas à la règle : Partir en voyage, arrêter de fumer, apprendre un instrument, ou bien, découvrir ceux qui le pratiquent de manière remarquable. Pour cela, plusieurs options possibles, Internet pour les voir à travers un écran, et le Tremplin Action Jazz pour les voir en vrai. Vous n’étiez pas là ? Pas de panique, on revient dessus ensemble.
C’est dès le matin de ce 25 janvier que le jazz a planté son drapeau sur les hauteurs du Rocher De Palmer. Pour la deuxième année consécutive, des passionnés ont pu se retrouver à l’intérieur de la « Cabane du Monde » pour échanger. Jazz Family, Instant Music, Le Festival Jazz et Vin en double, le quartet bordelais R!X, le Festival Jazz entre les Deux Tours entre autres, autant de collectifs, de labels et de musiciens regroupés pour discuter et présenter leurs projets. Des concerts prévus, des albums à enregistrer, des EP’s prêts, des festivals à organiser, tant de projets qui ont fait de ce lieu salle comble autour d’un objectif : la musique et sa découverte.
Des rencontres croisées au débat, il n’y a qu’un pas. Devant une présentation signée par le président d’Action Jazz Alain Piarou, le quatrième colloque a été enrichi par les interventions de plusieurs invités. L’auditoire a pu débattre de l’apport du CNM (Centre National de la Musique) et de ses futurs objectifs pour les acteurs du Jazz avec Frédéric Vilcocq, conseiller régional culture et économie créative. Joel Brouch, président de l’OARA (Office Régional de la Région Nouvelle-Aquitaine) a ensuite abordé les missions de la MECA (Maison de l’économie créative et de la culture en Nouvelle-Aquitaine) et les partenariats avec la SACEM, avant de laisser la parole à la directrice nationale de FIP Bérénice Ravache pour parler radio.
Quels seront les futurs dispositifs d’aide demandés pour aider les artistes régionaux ? Quelles sont les nouvelles missions du CNM en ce début d’année ? Comment FIP restera un acteur de la diffusion du jazz dans la région devant l’imminente suppression de l’antenne bordelaise ? Tant de questions et de réponses qui ont convaincu certains, laissé perplexe d’autres, mais qui ont amené dans tous les cas à réfléchir à la manière d’accéder à la musique, et à permettre aux musiciens qui la crée de la proposer.
De la photo aux tutos
La suite de l’après-midi a été placée sous le signe de l’interaction et de la découverte. L’entrée administrative du Rocher n’est pas restée sans animation après le colloque, grâce à l’atelier du pôle de compétences le LABA. Présidé par sa directrice Sophie Guénebaut, l’atelier s’est consacré à la présentation des programmes européens qui soutiennent leur coopération internationale.
Les amateurs d’art ont pu découvrir le mélange de la photo et de la poésie avec l’exposition « Musicien, je suis ta main… ». Exposés le long de la galerie 650, 20 portraits de mains de musiciens réalisés par Alain Pelletier et Philippe Marzat sont complétés par un poème signé Solange Lemoine. L’objectif ? Laisser la parole au premier acteur des mélodies qui sortent des instruments auquel nous jouons, vous, moi, les musiciens, le jour, la nuit, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige : Notre main.
Après la découverte, la pratique. A l’accueil du Rocher, Philippe Marzat a joué le rôle du formateur devant un auditoire composé de passionnés (confirmés ou non). Ne pas utiliser de flash pendant les concerts, bien travailler ses photos, dégager du volume en face du visage, ont fait partie des conseils donnés pour réussir les meilleures photos possibles. Les adeptes d’écriture ont pu affiner leur plume dans un atelier de rédaction animé par Philippe Desmond, vice-président d’Action Jazz (et rédacteur aguerri). Un atelier dans lequel nos rédacteurs d’un jour ont pu mettre en récit les balances des groupes programmés le soir.
La communication sur Internet était également à l’honneur avec deux ateliers : L’un consacré aux stratégies de communication à destination des institutions et établissements culturels, des villes et des associations, présidé par la responsable de l’atelier le PasQueBeau Valérie Voyer. L’autre était dédié à la création d’une page web performante en 10 étapes, grâce aux précieux conseils de la fondatrice de l’agence de communication digitale Editoile, Gabrielle Denis. Un programme riche et varié qui s’est achevé par un pot offert par le Rocher de Palmer et son directeur Patrick Duval.
Des discussions et des échanges qui ont laissé place au soir et aux premières notes résonnant à l’intérieur de la salle 650. L’horloge affiche 19h30, les portes s’ouvrent, le public s’installe, et le Tremplin Action Jazz va débuter…
Par Corentin MARATRAT – Photos Philippe MARZAT, David BERT
Iep … Encore Bravo pour cette belle initiative … et toutes nos excuses de ne pas avoir pu être présents …
Merci de nous adresser au plus vite les coordonnées des groupes du tremplin et les prix accordés …Marc est en train de boucler la prog’
(on attendra le retour de NOA pour vivre la soirée en podcast)
En attendant que Monsieur OA(N)A et Monsieur Nelle Aquitaine, convaincus de l’utilité d’Action Jazz soient convaincants et valident une subvention honorable … voici une info :
FDVA – Aide au fonctionnement et Innovation : 4000€ en jeu – donc foncez
Arcad l’a eu l’an passé. dans le 64 la deadline est le 11 mars – pas compliqué à monter… les mots clés dans votre dossier : mutualisation, des ASSO qui portent leur projet de Jazz sur NA, entraide et solidarité pour faire connaitre (valoriser la comm’) et donner accès aux publics les plus éloignés, soutien à la jeunesse (tremplin à leur entrée dans la vie pro) et soirée accessible à tous etc … pour ce dossier n’insistez pas sur l’artistique mais valorisez votre utilité sociale, la solidarité, la dynamique asso, l’engagement des bénévoles etc… je me tiens à votre dispo
Bise bise à l’équipe … Agnès et sa Jazz team
PS : regardez quand vous aurez le temps le Réseau Astre (largement subventionné par l’Etat et la Région – qui a 70 adhérents structures et collectifs d’artistres) Arcad en fait partie (je pourrai vous envoyer le Budget en mai) ; même si ce réseau aide à la structuration de la filière arts plastiques et visuels, il y a peut etre lieu de s’en inspirer pour revendiquer une aide structurelle plus importante.